MUSIQUE CLASSIQUE POUR TOUS !
France Inter

PAR JUPITER
Invitée sur France Inter dans le Par Jupiter (1,3 Million d’auditeurs/jour), Marina relève le défi d’amener quelques notes de musique (dans ce monde de brutes !) avec son violon et de partager son amour de la musique classique au-delà des stéréotypes : avec humour et plaisir !
Un moment ludique et pédagogique dans la joyeuse Jupiclasse pour devenir un As de la musique classique !
Marina est en mission : rendre la musique classique accessible pour tous !
👉 (FR): https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-musicale-de-marina-chiche
MUSICIENNES DE LEGENDE
Sur France Musique, Marina explore en trois podcasts de 8 épisodes les destins de grandes interprètes féminines ! Une façon de (re)découvrir de nombreux artistes à qui l’Histoire n’a pas toujours rendu justice !
Après avoir rendu hommage à Ginette Neveu et aux grandes violonistes d’autrefois, Marina Chiche s’est intéressée à l’été 2021 aux femmes musiciennes des XIXe et XXe siècles qui ont marqué leur époque et dont les histoires méritent d’être racontées.
Des enfants prodiges qui peinent à s’imposer, des femmes prises dans les tumultes de l’Histoire qui doivent souvent faire face à des résistances et à des préjugés tenaces.
A travers ces histoires de vie passionnantes, le Panthéon des grands interprètes continuera de s’agrandir pour accueillir – enfin – ces femmes musiciennes de légende.
👉Retrouvez cette intense recherche dans le livre de Marina : Musiciennes de légende

Season 3
Summer series on France Musique. Sundays in July and August 2021 from 4pm to 5.30pm. In replay on the France Musique website and in podcast on the Radio France app.
After paying tribute to Ginette Neveu and the great violinists of the past, Marina Chiche is interested this summer in women musicians of the 19th and 20th centuries who left their mark on their time and to whom history has not always done justice.
Child prodigies who struggle to make their mark, women caught up in the turmoil of History who often have to face resistance and tenacious prejudice.
Through these fascinating life stories, the Pantheon of great performers will continue to grow to welcome – at last – these legendary women musicians.
Replay on France Musique (FR) :
- Dames de pique (1/4) : Et Dieu créa…la violoncelliste (11 Juillet)
- Dames de pique (2/4) : les premières reines du violoncelle (18 Juillet)
- Dames de pique (3/4) : A l’ombre de Jacqueline du Pré (25 Juillet)
- Dames de pique (4/4) : Les élèves de Rostropovitch (1er Août)
- Poupées russes : lignées pianistiques (8 Août)
- Aux origines de la renaissance baroque, des femmes ! (15 Août)
- Voix du siècle, voix de l’Autre : contraltos d’exception (22 Août)
- Pionnières, ambassadrices et étoiles filantes (29 Août)
L’exemple du violoncelle est frappant. Instrument longtemps réservé aux hommes – il était impossible d’imaginer que des femmes puissent s’exhiber, les jambes écartées – va être l’objet d’une conquête progressive et émancipatrice, notamment grâce à l’adjonction de la pique et grâce à la persévérance de pionnières, de véritables aventurières. Par exemple Lise Cristiani au début du XIXe siècle qui part avec son Stradivarius sur les routes de Sibérie, ou Guilhermina Suggia, brillante violoncelliste portugaise, pourtant souvent réduite à son statut de compagne d’un temps de Pablo Casals ou encore la britannique Beatrice Harrison, créatrice du célèbre concerto d’Elgar, qui deviendra 50 ans plus tard le cheval de bataille de Jacqueline Du Pré.
Avec le développement de la pique, les femmes se libèrent et partent à la conquête du violoncelle. La presse commence à se faire à l’idée que les femmes puissent maitriser cet instrument “viril”, même si on lit des critiques d’un sexisme affiché : ” On ne sait pas s’il faut la regarder ou l’écouter ». Plusieurs excellent et sont dédicataires d’oeuvres majeures comme les Françaises Madeleine Monnier, Lucienne Radisse. La russe émigrée aux Etats-Unis Raya Garboussova est dédicataire du concerto de Barber ou Zara Nelsova au charisme saisissant qui inspire Ernst Bloch. Dans la presse, elle est régulièrement qualifiée de « Reine du violoncelle »
L’apparition de Jacqueline du Pré sur la scène internationale marque un tournant dans l’histoire du violoncelle. Propulsée rapidement au rang de star, la solaire Jacqueline part à la conquête du monde et éblouit. Son talent inouï et sa trajectoire tragique, – forcée d’interrompre à 28 ans sa carrière, elle décèdera d’une sclérose en plaques à 42 ans – la font rentrer de son vivant au rang de légende, au point d’éclipser ses collègues, comme Christine Walevska ou Anja Thauer.
En 1966 Jacqueline du Pré passa un an à Moscou auprès de Rostropovitch. Dans sa classe, elle croise le chemin d’exceptionnelles violoncellistes, lauréates du concours Tchaikovsky comme Natalia Shakhovskaya, Karine Georgian ou Natalia Gutman.
Telles des poupées russes, les grandes pianistes s’inscrivent dans des lignées, des successions que l’on pourrait appeler un matrimoine. Derrière chacune d’elles, se cache une autre femme et à leur tour, elles inspirent et forment les générations suivantes. Derrière Elisso Virssaladze, sa grand-mère Anastasia ou encore derrière Maria Yudina, Annette Essipova, elles-même élèves du grand pédagogue du XIXe siècle, Teodor Leszetycki – une filiation qui nous amène jusqu’à Beethoven ! Cet épisode nous permettra d’évoquer la personnalité fascinante de Maria Yudina, prophétesse de la musique contemporaine, qui inspirera Dimitri Chostakovitch et défiera Staline, l’occasion aussi de faire découvrir des pianistes exceptionnelles méconnues en France comme Rosa Tamarkina ou Lubka Kolessa.
On a souvent attribué la renaissance de l’interprétation et du goût pour la musique baroque au XXe siècle à des hommes comme Nikolaus Harnoncourt et Gustav Leonhardt. Pourtant avant eux, au début du XXe siècle, des femmes sont parties à la recherche de cette musique. Wanda Landowska ressuscite le clavecin d’une manière très personnelle, Isolde Ahlgrimm à Vienne collectionne les instruments à clavier, se plonge dans les traités et enseigne une nouvelle manière (elle forme Harnoncourt et Leonhardt). Nadia Boulanger enregistre avec son ensemble vocal la musique de Monteverdi, qu’elle remet au goût du jour. En ce qui concerne l’interprétation, Marcelle Meyer joue Rameau au piano d’une manière exceptionnelle, et Rosalyn Tureck propose une vision révolutionnaire des variations Goldberg de Bach, dont Glenn Gould s’inspirera largement. D’autre part, les femmes d’Harnoncourt et de Leonhardt, brillantes musiciennes, accompagnent largement les recherches de leurs maris. Il est temps de rendre à… Cléopatre ce qui appartient à Cléopatre !
Si on parle de « prima donna » pour les sopranos, souvent mises en avant, que dire des contraltos ? Avec une voix grave, entre masculin et féminin, ces chanteuses évoluent aux frontières du genre (à l’opéra, il s’agit souvent de rôle de travestis) et touchent une corde sensible chez leurs auditeurs : des voix qui bouleversent et qui incarnent la voix de l’Autre. Ce sont aussi des personnalités fascinantes et des parcours particulièrement inspirants. Marian Anderson, première femme noire à chanter au Met de New York en 1955, se retrouve, un peu malgré elle, ambassadrice dans la conquête des droits civiques lorsqu’elle chante en 1939 devant 75000 personnes devant le Lincoln Memorial. C’est aussi la sublime Kathleen Ferrier, emportée par un cancer du sein à 41 ans, qui enregistre – malgré la maladie, quelques mois avant sa mort en 1953, les oeuvres de Gustav Mahler sous la direction de Bruno Walter, gravées pour l’éternité. Des femmes d’une grande simplicité, rayonnantes : des anti-divas qui parlent au peuple et sont attachées à leurs racines. Si Marian Anderson chante magnifiquement des Spirituals, Kathleen Ferrier remet au goût du jour des folk songs, mélodies populaires anglaises.
Longtemps l’histoire de la musique essaie de nous faire croire que certains instruments sont « genrés » par essence. Soit la morale s’en mêle (il est jugé indécent de voir une femme s’exhiber en public avec un instrument à vent dans sa bouche !) soit on pense que les femmes n’ont pas la puissance physique nécessaire pour en jouer (une femme à la contrebasse, au trombone ou au tuba ?) : l’exemple de la trompettiste prodige Edna White, qui défie les conventions, est éclatant. D’autres deviennent des ambassadrices de leur instrument comme l’étoile Ida Presti, qui brille par l’évidence de son talent dans un milieu pourtant très masculin. D’autre part, il est longtemps impensable que ces femmes viennent perturber les « clubs » réservés aux hommes que sont les orchestres ou encore moins prennent la baguette et dirigent. Pourtant, petit à petit, des femmes incroyablement talentueuses et persévérantes vont forcer les portes de l’orchestre et exploser des plafonds de verre. Par exemple, la cheffe d’orchestre Antonia Brico qui dirige avec succès l’Orchestre philharmonique de Berlin en 1929 ou la tromboniste Dorothy Ziegler en 1944 à (St-Louis), la flûtiste Doriot Anthony Dwyer en 1952 (Boston Symphony Orchestra) et la tubiste Constance Weldon en 1954 (Boston Pops Orchestra) : premières femmes à obtenir des postes dans des grands orchestres. Des parcours de battantes, de véritables pionnières : des musiciennes qui font la légende !
Season 2
Season 2 of the “Mon coeur est un violon” summer series has begun!
Every Sunday in summer at 5 p.m., I take you on the trail of the great historical violinists!
Replay on France Musique (FR) :
- Les pionnières du XIXe siècle (5 Juillet 2020)
- Les princesses de l’école de St-Pétersburg (12 Juillet)
- La pépinière de Budapest (19 Juillet)
- Héroines et anti-héroines de la 2e Guerre Mondiale (26 Juillet)
- Le cas Erica Morini et la divine Gioconda de Vito (2 Août)
- Connaissez-vous Camilla Wicks ? (9 Août)
- L’ensorcelante Ida Haendel (16 Août)
- Et les francaises ? (23 Août)
Season 1
In summer 2019, France Musique pays tribute to the great violinist Ginette Neveu (1919-1949) with a dazzling career and shattered fate, who died at the age of thirty in a plane crash.
The eight-program “Mon cœur est un violon” series is not only my declaration of love for Ginette Neveu but also a celebration of the history of great violinists.
On France Musique, Sundays in summer from 5 p.m. to 6 p.m.
Replay on France Musique (FR) :
- La légende Ginette Neveu (7 Juillet 2019)
- Les femmes et le violon : les pionnières (14 Juillet)
- Un combat de titans : le concours Wieniawski 1935 (21 Juillet)
- Paris 1900 – capitale du violon. Le Conservatoire (28 Juillet)
- Exils et migrations violonistiques : De Paris, de Varsovie à Buenos Aires, Tel Aviv à Toronto (4 Août)
- Joyeux anniversaire, Ginette Neveu ! (11 Août)
- Ginette Neveu et la musique de son temps (18 Août)
- « Concert d’adieu » (25 Août)
Musique & sports
Dans cette série de courts podcasts sur “France Musique”, Marina Chiche explore les liens évidents et moins évidents entre football et musique classique pendant l’Euro 2020. Musique classique & hymnes nationaux ou chansons de fans !
A podcaster sur France Musique et sur le site lequipe.fr

Press
France musique
Durant la saison 2020-2021, Marina était à l’antenne tous les dimanches de 14h à 18h. à 16h sur France Musique.
Une émission conçue et organisée autour d’un thème différent chaque semaine pour réviser vos classiques, tout savoir (ou presque !) sur la petite et la grande histoire de la musique, ou, tout simplement, passer un bon moment ! Au programme : grandes versions du passé, découvertes et autres surprises !
VOUS AVEZ DIT CLASSIQUE ? CHICHE !

Écoutez les épisodes en replay ou podcastez-les, quand vous le souhaitez sur
ou des interprètes ou ensembles mis à l’honneur :
#JamaisSansElles
- à chaque épisode des oeuvres de compositrices : Alma Mahler, Clara Schumann, Fanny Mendelssohn, Cécile Chaminade, Mel Bonis, Amy Beach…
- des interprètes exceptionnelles à (re)découvrir comme la violoniste Ginette Neveu, la violoncelliste Zara Nelsova ou la guitariste Ida Presti
#Podcast : Cordes sensibles
Un focus dans la dernière demi-heure de l’émission intitulée Cordes sensibles